Pendant de nombreuses années, j’ai été abonné avec ma femme au Football Club de Nantes. Nous avons rendu nos cartes le jour même où Waldemar Kita a racheté ce club prestigieux. J’ai avec WK des conceptions totalement opposées de ce que c’est que la formation (en l’occurrence, il s’agissait de la formation des jeunes ophtalmologistes). Pendant cette période, j’ai eu l’occasion de voir jouer Nicolas Anelka (il était au PSG). De ce joueur et sur le terrain, se dégageait une sensation de mépris et d’indifférence totale vis-à-vis des autres joueurs de l’équipe dont le seul devoir était de lui fournir des bons ballons pour qu’il aille marquer le but dont il se réserverait la seule gloire. Son indifférence vis-à-vis des taches collectives était prodigieuse.
J’ai réussi à glaner sur le net ces photographies de son arrivée à l’aéroport de Londres le 21 juin 2 010 :
Comme nous pouvons le voir sur ces photos (prises à l’aéroport de Londres, le 21 juin 2 010), celui-ci a les yeux cachés par des lunettes noires, à des écouteurs dans les oreilles et à une capuche qui lui recouvre le crâne. Certes, on peut croire que la recherche d’une certaine discrétion ait justifié un tel accoutrement, mais je pense que Nicolas Anelka nous envoie un message fort. Il nous montre qu’en se coupant de tous les moyens de communication avec le monde qui l’entoure, il s’enferme dans un splendide isolement et qu’il nous indique l’idée qu’il se fait de ce monde qu’il juge indigne de communiquer avec lui.
L’habit ne fait pas le moine. Certes. Mais le moine fait l’habit.
PS. À titre personnel, je ne connais pas l’homme privé. Ses amis le défendent. C’est bien. Mais il est à craindre que : « qui s’assemble, se ressemble », comme la vie me l’a démontré de nombreuses fois.