Nantes, colloque « La Sensoralité », les 1 & 2 octobre 2010

Comme chaque année, nous avons organisé le colloque fin septembre début octobre. Cette année, à l’initiative de David Lassalle, nous avions retenu un thème très orthoptique : « La Sensorialité ».
Comme ces dernières années, le colloque a été une parfaite réussite dur le plan scientifique. Les colloques de ces dernières années n’ont jamais été quelconque ces dernières années. Ils ont tous été l’occasion d’une remarquable mise au point.
Cette année, l’objectif a été parfaitement atteint. En partant du sujet normal et des acquis récents des neurosciences, la compréhension de la sensorialité du sujet a considérablement progressé montrant bien que les conceptions de 1959 (parfaitement respectable en leur temps) sont mortes et bien mortes. Certains semblent l’avoir oublié.
Cependant, ce colloque n’est qu’une étape sur un long chemin. En effet, il reste à trouver les tests sensoriels pratiques permettant de mieux analyser la situation pathologique (en somme, il reste à trouver le Ishihara de la vision binoculaire. Après cela, il faudra trouver les solutions thérapeutiques adaptées à la situation pathologique mais cela est un très très long chemin dont les prémisses d’une solution ne semblent pas connues aujourd’hui. En tout cas, les solutions du passé sont mortes et bien mortes et sont déjà dans les oubliettes du passé (bien qu’elle soit encore de pratique courante. L’emploi d’un ordinateur, de jolis couleurs ou de lumières qui clignotent plus ou moins régulièrement, ne change en rien le caractère ringard d’une méthode.). Certains semblent l’avoir oublié ou ne l’ont jamais su (entre nous et pour en avoir fréquenté dans les temps anciens, je pense pour la deuxième hypothèse).
Regrettons la faible présence des orthoptistes installés. Mais notons combien ceux et celles qui étaient présents dans la salle, ont su par des questions pertinentes animés les échanges entre les orateurs et la salle.
Terminons par les notes d’évaluation. Il est particulièrement réconfortant de noter que le nombre de ces feuilles n’a jamais été aussi grand, que les notes n’ont jamais été aussi bonne et les commentaires aussi élogieux. Notons également qu’une nouvelle génération particulièrement brillante et rodée aux exigences de la science contemporaine est en train de se lever. Cela est particulièrement réconfortant.

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