Le bilan des actions récentes du Président de la République sur le contexte tunisien est proprement catastrophique (je ne parle pas du bilan de Mme Alliot-Marie dont le bilan est aussi catastrophique). Mr Sarkosy a été totalement dépassé par l’évolution de la situation tunisienne. Pourquoi ?
Je crois que la raison en est très simple. Mr Sarkosy a une vision pyramidale de la société et, d’une certaine façon le pouvoir de Ben Ali en était son image dans un miroir (toutes proportions gardées). C’est cette symétrie qui a rendu Mr Sarkosy myope à l’évolution tunisienne. Il est probable que cette myopie touche également sa vision de la société française.
Tunisie (III) et Sarkosy
Le bilan de Mme Roselyne Bachelot au ministère de la Santé
Il n’est pas de ma compétence de faire un bilan global de l’action de Mme Roselyne Bachelot mais j’aimerais revenir sur quelques points :
La loi HSPT.
Soyons clair, c’est une très mauvaise loi pour de multiples raisons. Mais une raison me paraît essentielle, c’est une loi qui démobilise le corps médical hospitalier. Il fait perdre à la structure administrative une source essentielle d’informations. Les raisons de gouvernance sont de mauvaises raisons. Si la recherche d’économies est légitime, cette façon de procéder empêche à l’argent investi d’être efficace. Le bilan ne peut être que négatif. (Personnellement, j’y verrais une conception totalement archaïque de la société. Le suffrage universel ne vous rend pas omniscient.)
Les décrets sur la formation médicale continue.
La situation actuelle est scandaleuse. Les médecins, comme tous les professionnels de santé, n’ont aucune obligation de formation une fois que leur formation initiale est terminée. Leur formation est basée sur le volontariat. L’expérience montre (je suis le parcours de certains de mes anciens collaborateurs) que cette formation continue se limite le plus souvent aux formations organisées par les laboratoires (dans les formations payantes (il faut bien un peu d’argent pour les organiser), ce sont toujours les mêmes qui sont présents et toujours les mêmes qui sont absents.). De ce fait, tout ce qui ne concerne pas l’activité des laboratoires est négligé (ce qui est le plus important) et tout ce qui concerne l’activité lucrative de ces derniers, est rabâché ad nauseam.
Très difficilement, les acteurs de la profession qui s’occupent de cette question (ministère, Sécurité Sociale, syndicats, université, hôpitaux, organismes de FMC, etc.) avaient réussi, semble-t-il, à se mettre d’accord et les décrets organisant cette FMC devaient sortir enfin. Mme Bachelot est arrivée [« Il faut en appeler à la responsabilité individuelle de chacun. Les professionnels de santé n’ont pas besoin d’être surveillés comme des enfants et que l’on vérifie s’ils ont bien effectué telle ou telle démarche de formation. » Mme Bachelot, le 20 mai 2008. Phrase dont le caractère démagogique n’est pas à démontrer et qui est en totale contradiction avec les expériences étrangères.] et tout a été mis au placard (quand on étudie sa biographie et son action au Ministère de la Santé, on en voit peut-être la raison).
Bilan, ces décrets sont remis sine die. La formation continue des personnels de santé, tout le monde s’en fout (c’est pourtant le premier respect des médecins vis-à-vis des patients et la puissance publique devrait s’en porter le garant). Elle est pourtant le seul moyen d’avoir une médecine performante et économe. Mais le veut-on ? L’action de Mme Bachelot envers la FMC est une insulte à l’esprit. Son bilan ne peut être que négatif.
« L’immobilisme est en marche… »
Comme cela a été mentionné plusieurs fois sur ce blog, j’écoute régulièrement France Culture et tout particulièrement le matin quand je vais au travail. A partir de 7h50, cela est pratiquement systématique (JM Apathie et G Carlier m’ennuient). La chronique de P Meyer est souvent un moment de plaisir. Celle du 26 janvier était remarquable. En préparant ce billet, j’ai pu constater que cet avis était partagé puisque je l’ai retrouvé reproduite quasiment in extenso sur un blog : « http://bboeton.wordpress.com/« . Je me suis permis de la télécharger. Vous la trouverez ci-dessous :
« L’immobilisme est en marche… »
(…) Mr Chatel, Ministre de l’Education nationale, a fait savoir hier qu’il avait conclu un accord avec les syndicats représentant les chefs d’établissements scolaires, accords aux termes duquel Principaux et Proviseurs (de lycées et collèges) pourront après évaluations, recevoir une prime récompensant leurs performances. C’est une mesure qui va directement en sens inverse de la direction qu’indiquent les plus récentes études, publiques ou privées : qu’il s’agisse des recherches publiées récemment par l’OCDE ou de celles conduites par le Cabinet de Conseils MacKinsay, ces travaux mettent en lumière une condition incontournable pour la conduite et la réussite d’une politique scolaire, et cette condition, c’est la décentralisation des décisions, des projets, de l’élaboration des objectifs et des programmes d’intégration des élèves en grande difficulté.
Et quand il est question de décentralisation sous la plume des responsables de ces recherches, conduites sur de longues périodes et dans plusieurs dizaines de pays, il ne s’agit pas de faire glisser le niveau de décisions de l’Etat à la Région, ni de la Région aux Départements, ni du Département à la Municipalité, il s’agit de le faire descendre au niveau de l’établissement de l’enseignement. « Les systèmes éducatifs continuent à s’améliorer lorsque l’administration centrale accroit les responsabilités et les marges de manœuvre des établissements pour adapter les pratiques d’enseignement à la réalité locale », écrit par exemple le Rapport McKinsay, qui fourmille d’exemples à l’appui de cette conclusion.
A qui fera-t-on croire qu’une prime attribuée par l’administration centrale de l’Education Nationale, l’une des plus pléthoriques et des plus « édredonnesques » de nos administrations, aura d’autres effets que celui de renforcer cette centralisation qui, pour reprendre le mot de Lamennais, « organise l’apoplexie au centre et la paralysie aux extrêmités ».
La décision de Mr Chatel ressortit non pas d’un examen ouvert et audacieux des réalités de ce terrain, auquel aiment tant se référer les soi-disant « pragmatiques », mais d’une idéologie faussement modernisatrice. Il ne s’agit pas d’améliorer l’école, mais de montrer que le ministre met ses pas dans ceux de l’alignement progressif des pratiques de la fonction publique sur celles du privé, en développant les rémunérations variables liées aux performances, et notamment les rémunérations des personnels d’encadrement.
Mais si les performances continuent à être définies in abstracto par l’administration centrale, les primes de résultats iront à ceux qui savent lui complaire, quitte à maquiller les statistiques, puisque les statistiques sont désormais le seul mode de connaissance de la réalité que prennent en considération les politiques.
L’un des syndicats qui a refusé de signer l’accord dont se félicite Mr Châtel, parle de « prime à la servilité » : le mot est sans doute inutilement blessant pour leurs collègues, il aurait suffi de parler de « prime au conformisme ». Nous aurons au Ministère quantité de chefs d’état-major, qui feront d’aussi beaux plans de campagne qu’en élabora jadis le général Nivelle lors de l’offensive du « Chemin des Dames » (guerre de 1914) et qui, comme cette fameuse ganache, récompenseront ceux qui leur donneront raison contre les faits les plus têtus et les plus répétitifs.
La modernisation, c’est la décentralisation des décisions et la responsabilisation des acteurs.
Le reste est un boniment infatué et je propose à Mr Châtel d’adopter pour devise cette phrase qu’on attribue à un ministre de la IV ème République : « L’immobilisme est en marche :
rien ne saurait l’arrêter. »
PS. On peut remplacer les mots « Education Nationale » par « Ministère de la Santé », « ARS » ou CHU, le résultat sera le même.
35 000 Euros
J’ai écouté Jean de Kervasdoué, ces derniers jours, sur France Culture. Un chiffre m’a impressionné.
35 000 €, c’est le chiffre moyen annuel que consacrent à chaque médecin généraliste les laboratoires pharmaceutiques pour leurs opérations de promotion (revues, visite médicale, réunions, congrès, etc..).
Sans commentaire.
Mediator : Irène Frachon raconte les pressions et menaces qu’elle a vécues
Trouvé dans Ouest-France, ce jour à la référence : http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Mediator-Irene-Frachon-raconte-les-pressions-et-menaces-qu’elle-a-vecues_-1669881_dossiers.Htm
Irène Frachon, la pneumologue de Brest qui a mis au jour les risques de ce médicament, a raconté, ce mercredi, devant la mission parlementaire de l’Assemblée nationale sur le Mediator, réunie pour sa première séance, les pressions et les menaces dont elle a été l’objet.
« Mes collègues étaient terrifiés pour moi »
« On a eu l’impression de prendre des risques », a-t-elle raconté devant une dizaine de députés, membres de la mission présidée par le député PS Gérard Bapt, lui-même cardiologue, et dont le rapporteur est le député UMP Jean-Pierre Door.
Outre le Dr Frachon, participaient à cette première audition Grégoire Le Gal, professeur de médecine interne à Brest et épidémiologiste, et Flore Michelet, une jeune pharmacienne qui a publié une thèse sur la pharmacovigilance et le Mediator. Des « lanceurs d’alerte », a résumé M. Bapt.
« Quand je me suis intéressée au Mediator, un certain nombre de mes collègues étaient terrifiés pour moi », a raconté Irène Frachon.
Pressions et menaces de sanctions
Elle évoque des menaces de sanctions, des membres de l’Afssaps (agence du médicament) qui « téléphonent à l’hôpital pour voir s’il y a des moyens de (l’)interdire d’exercice », qui cherchent s’il y a « des possibilités de recours en justice », qui « émettent des doutes sur la valeur de notre étude »…
« Devant les commissions de l’Afssaps, on avait l’impression d’arriver comme des étrangers au système », dit-elle encore. « Le praticien hospitalier qui vient avec son inquiétude est plus étranger que les labos, qui sont dans cette commission comme chez eux. »
Suspicion des commissions d’experts
« La suspicion apparaissait noir sur blanc », affirme encore Irène Frachon, estimant que certaines commissions de l’Afssaps « avaient plus peur du laboratoire que des conséquences du laissez-faire ».
« On sentait bien qu’on n’allait pas nous pardonner la moindre faute, et qu’il faudrait qu’on en réponde nous-mêmes, face aux labos », dit-elle.
« On est dans un bocal, on retrouve tous les mêmes experts dans différentes commissions », note-t-elle encore, citant un expert travaillant pour la Commission nationale informatique et libertés (Cnil, qui vérifie le protocole des études) qui était aussi délégué par l’Afssaps et « avait expertisé notre étude cas-témoins, l’avait jugée non valide et avait freiné la parution ».
Infiltration des laboratoires
Elle relève aussi « l’infiltration des sociétés savantes » par les laboratoires. « La personne qui répondait au nom de Servier était trésorier d’une société de pharmacologie », affirme-t-elle.
Le Pr Le Gal a regretté pour sa part que dans les commissions, on ait « manqué de politique ». « C’était la recherche du consensus scientifique à tout prix, il n’y avait personne pour dire : maintenant ça suffit ! », a-t-il noté.
Flore Michelet a relevé enfin qu’il n’y avait « pas de détection de signes automatique, pas d’alarme sur les effets indésirables graves ».
Il y a « moins de 5 % des effets indésirables graves qui sont déclarés », a indiqué Irène Frachon.
Restaurer la confiance
« C’est une affaire assez exceptionnelle par la gravité des effets secondaires et des méthodes de désinformation du laboratoire », a dit encore Irène Frachon, soulignant « cette proximité très forte entre l’Afssaps et l’industrie pharmaceutique, et la proximité de l’industrie pharmaceutique et de la communauté médicale et de recherche ».
« Les simples chartes ne servent à rien, a-t-elle ajouté. Ça ne suffit pas de demander aux gens d’être éthiques, il faut mettre des barrières extérieures ». Elle a estimé aussi qu’il ne fallait pas « assimiler cette histoire à l’ensemble de la pharmacopée française ».
« C’est dur de proposer ces dernières semaines un médicament au patient, il faut restaurer la confiance », a dit le Pr Le Gal.
Tunisie (II)
Les Tunisiens ont renversé Ben Ali. Il en a fallu du courage et des morts (au moins 100) pour renverser ce régime parasite. Cet acte de liberté est d’autant plus remarquable que le régime policier de Ben Ali avait quadrillé remarquablement l’ensemble de la société tunisienne (j’ai lu le chiffre de 120 000 policiers pour 10 millions d’habitants. A titre de comparaison et pour la France (65 millions d’habitants), les effectifs cumulés de police et de gendarmerie seraient de 250 000). On ne peut qu’être admiratif de cet acte.
Le plus dur commence. Il faut reconstruire un régime sur des bases démocratiques. Gageons que les Tunisiens dont le niveau de culture est particulièrement remarquable, sauront construire un chemin qui sera un exemple « révolutionnaire » pour tous les pays du Maghreb. C’est tout le mal que nous pouvons leur souhaiter et que nous pouvons nous souhaiter. Car un vrai régime démocratique qui sera exigeant à notre égard (il le sera bien plus que le régime de Ben Ali) est la meilleure garantie d’une solidarité et d’une sécurité collective efficace.
Tunisie (I)
Nous (mon épouse et moi) avons eu la chance de vivre en Tunisie d’avril 1974 à juillet 1975. Nous y avions fait un séjour particulièrement agréable (un voyage de noce de 15 mois !). Nous y avions apprécié tout particulièrement le sens de l’accueil des Tunisiens.
Pendant ce séjour, nous avions déjà noté le caractère policier du régime (c’était Bourguiba qui était au pouvoir) qui était flagrant pour nous jeunes français. Mais ils nous avaient semblé qu’il y avait un véritable respect pour l’homme de l’indépendance.
Des contacts professionnels ont fait que depuis mon retour à Nantes, j’ai eu l’occasion de retourner plusieurs fois en Tunisie et établir des relations dépassant le cadre professionnel avec certains de mes collègues tunisiens. L’accueil a toujours été aussi chaleureux qu’en 1974 et c’était toujours un plaisir de prendre la direction de l’aéroport de Tunis-Carthage. Cependant, la lecture des journaux dans l’avion laissait déjà entrevoir une dérive policière du régime avec un développement anormal du culte de la personnalité du Président. L’arrivée à Tunis et l’observation de l’omniprésence des forces de police confirmaient les craintes de la lecture des journaux. La dérive policière était une évidence.
L’interrogation des collègues montrait une apparente tolérance à cette dérive (il n’est pas facile de parler de ses soucis de famille à l’autre). Cependant, si l’apparente sécurité apportée par le régime de Ben Ali pouvait sembler « tolérable », la politique de rapines du clan la rendait intolérable. Cela me semblait une évidence et j’étais fort surpris que ce peuple cultivé tolère cette situation.
La suite allait montrer l’exactitude de ce constat.
Humanisation des hôpitaux ?
L’hôpital de Nantes, comme tous les hôpitaux, doit sans cesse améliorer son organisation ou revoir son organisation pour répondre aux nouvelles contraintes.
La diminution du nombre des anesthésistes fait peser des contraintes de plus en plus lourdes. Ainsi, la chirurgie ophtalmologique des nouveau-nés ou des nourrissons qui « nécessitent » la présence de deux anesthésistes (décision du département d’anesthésie), ne pourra être réalisée que deux fois par mois à des dates déterminées à l’avance [actuellement, nous (les ophtalmologistes et les anesthésistes) essayons de donner un rendez-vous le plus rapidement possible pour diminuer l’angoisse des parents].
La réalité sera sans doute différente car les contraintes pesant sur les emplois du temps feront qu’un programme sur quatre au moins sera annulé. Si bien que régulièrement les parents devront attendre un délai de 4 à 6 semaines après la consultation pour que leur enfant soit opéré. Il n’est pas certain que sur le plan médical sauf cas très particulier, cette attente ait des conséquences sur le résultat opératoire mais il est certain que ce n’est pas la meilleure façon de répondre à l’attente légitime des familles.
Humanisation, vous avez dit. Oui, humanisation ?!
Le traitement de l’amblyopie
L’année 2010 a terminé fort. Un article de Jianhao Zhao et col est paru dans : Arch Ophthalmol, 2010 ; 128 : 12 comparant, dans l’amblyopie par anisométropie chez l’enfant âgé de 7 à 12 ans, les effets :
• De l’acupuncture ;
• De l’occlusion du bon œil 2 heures par jour.
Cette étude a montré que ces deux méthodes sont équivalentes.
Cette étude parue dans une revue prestigieuse d’Ophtalmologie a entraîné immédiatement un buz médiatique assez remarquable : Le Quotidien du médecin, Le Figaro, de nombreux sites Internet, les listes de diffusion des Orthoptistes et des Ophtalmologistes et même la page consacrée à l’amblyopie a été mise à jour dans Wikipédia.
Or la lecture de l’article par un professionnel averti montre que cet article n’a aucun sens. En effet, 2 heures d’occlusion par jour ne sont pas un traitement efficace d’une amblyopie dans l’amblyopie anisométropique. De ce fait, il est logique que le résultat soit le même. Placébo contre placébo, le résultat doit être identique. L’étude le démontre. L’honneur est sauf.
Vous me direz mais il y a une amélioration de l’acuité visuelle. La réponse est simple. Elle est à imputer au port prolongé de la correction optique du défaut optique (encore merci), à l’entraînement, aux fluctuations de l’acuité visuelle de l’œil amblyope, etc.
Vous me direz également mais pourquoi une revue aussi prestigieuse que Arch Ophthalmol a publié un tel article. Nous rentrons dans la sociologie de la science, de la recherche, des relations entre collègues, de l’influence des lobbies et de l’état très particulier de la société américaine vis-à-vis des méthodes contraignantes de récupération de l’acuité visuelle dans l’amblyopie. Ceci est une autre histoire.
Ce fourvoiement n’est pas rare : Nature et la mémoire de l’eau, Lancet et le vaccin ROR (une étude datant de 1998 qui avaient semé la panique dans le monde anglo-saxon en faisant un lien entre le vaccin ROR (rougeole-rubéole-oreillons) et l’autisme infantile était un « trucage élaboré », accuse jeudi le British Medical Journal (BMJ).) et le vaccin contre l’hépatite B (dans ce dernier cas, la non-vaccination sera responsable de plusieurs centaines de morts par an dans notre beau pays).
Terminons par une petite remarque. Il est intéressant de noter combien cet emballement médiatique fut relativement intense. Un traitement simple et sans contrainte pour l’amblyopie, il faut être le premier. On voudrait la même énergie à promouvoir un traitement qui marche dans pratiquement 100 % des cas chez l’enfant de moins de 6 ans : le traitement actuellement bien codifié de l’amblyopie. Mais ce n’est pas le cas. Quel en est la raison ? Mais elle est très simple : la contrainte que refusent les enfants (on les comprend), les parents (on les comprend un peu mais ils ont signé pour le meilleur et pour le pire (à titre personnel, je leur souhaite que le traitement de l’amblyopie soit le plus grave qu’ils aient à prendre en charge pour leur enfant)), les professionnels de la vision (là on tombe dans le dévoiement actuel du système de santé français et de ses acteurs) et la société (mais elle n’a que ce qu’elle mérite).
Bonne année 2011
Je suis heureux de vous souhaiter mes vœux de bonne et heureuse année 2011.