Les premiers skiascopes étaient des miroirs simples, plats ou concaves, ayant une petite ouverture en leur centre. Le praticien observait la pupille du patient à travers l’ouverture du miroir pendant qu’elle était illuminée par la lumière réflective d’une source lumineuse (figure n° 1).
À l’heure actuelle, ces skiascopes simples ont été remplacés par les skiascopes électriques auto-illuminés. Ces derniers sont de deux sortes. On les distingue selon la forme du faisceau lumineux qu’ils produisent. Celui-ci peut avoir un aspect circulaire (rétinoscope en rond) ou en fente (rétinoscope en fente). À l’heure actuelle on utilise plutôt les skiascopes à faisceau lumineux en fente parce qu’ils donnent des résultats plus précis, notamment en ce qui concerne la détermination de l’axe de l’astigmatisme.
Le faisceau lumineux qui sort du skiascope peut être convergent ou divergent. L’inclinaison du faisceau lumineux peut être réglée par un mouvement soit vers le haut soit vers le bas du manche se trouvant sur la partie supérieure du skiascope (figure n° 2). L’une des extrémités du parcours du manche correspond à la position de la plus grande divergence du faisceau lumineux et l’autre à celle de la plus grande convergence. Pendant que le manche se déplace de la position de plus grande divergence vers celle de plus grande convergence, l’inclinaison du faisceau sortant se modifie continuellement. La divergence diminue graduellement, et, à un certain point, les rayons du faisceau sont parallèles ; ensuite, ils commencent à converger. Quand le faisceau du skiascope est divergent, il correspond au faisceau produit par un miroir plat ; tandis que lorsqu’il est convergent, il correspond au faisceau produit par un miroir concave.
En modifiant la rotation du manche autour de son axe longitudinal (figure n° 3), on change le plan du faisceau en fente qui sort du skiascope.
Sur la figure n° 4, on donne une représentation schématique de l’appareil lumineux d’un skiascope électrique. Il est constitué par :
- Une source lumineuse ;
- Une lentille de concentration ;
- Un miroir, dont le centre est muni d’une ouverture pour l’observation de l’œil du patient.
Date de création du contenu de la page : Juin 2010 / date de dernière révision : Décembre 2010